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Interviews vidéos et sessions acoustiques

Phoebe Bridgers

17/7/2022

Les révélations musicales surviennent rarement du jour au lendemain et sont plutôt le fruit de tout un cheminement d’efforts dans l’ombre et l’anonymat avant d’y parvenir. On peut dire que pour la Californienne Phoebe Bridgers, il y a un avant et un après son second album “Punisher”, paru en juin 2020. Avant, c’est l’apprentissage de la musique depuis l’âge de 11 ans, des premiers groupes, de sa rencontre avec Ryan Adams, des débuts sur scène et des enregistrements d’EPs autoproduits. Son premier album, “Stranger in The Alps” en 2017 attire l’attention de la critique, séduite par ce mélange de rock indie et de folk. L’artiste a peaufiné son style, son écriture, dans un registre souvent sombre et mélancolique, comme sur les titres “Motion Sickness” (très influencé par Elliott Smith) et “Funeral”. L’après “Punisher”, trois ans plus tard, ce sont quatre nominations aux Grammy Awards totalement justifiées et portées par des titres comme “I Know The End”, “Garden Song” et “Kyoto”. Un album extrêmement profond qui fait qu’à 27 ans, Phoebe Bridgers a toutes les cartes désormais pour s’imposer comme une très grande du songwriting américain, aux confluents de la folk et du rock, des atmosphères fortes entre lumière et obscurité, hors des sentiers battus.