16/11/2022

Brasier, parce que l’artiste en embuscade derrière ce nom écrit à l’estomac, dans une langue éruptive, incandescente.
Auteur et interprète central du projet, Nicolas/Brasier explore dans ce premier EP ses zones d’ombre, névroses, impasses et agitations intérieures. Il s’y montre tour à tour colérique et blessé, excessif et fragile. Dans une écriture à la fois coup de poing et émouvante, il pose un regard peu amène sur le monde alentour, qu’il évoque sa province natale, le déterminisme social ou l’enfance maltraitée. Cynisme et humour ne sont pas en reste, qui éveillent immanquablement le sourire de l’auditeur sur des titres comme «Crémaillère » ou « Dernières volontés ».
Aux manettes de la réalisation de l’EP : Dimitri Tikovoï (Placebo, The Horrors, Ghinzu, Marianne Faithfull, Charli XCX…). Le producteur a fait la synthèse des influences de Nicolas en réalisant six titres à Londres, au studio Buspace. Les titres ont été mixés à Los Angeles par Andros Rodriguez (Florence & The Machine, Madonna, Justin Timberlake, Pharrell Williams…), plusieurs fois récompensé de Grammy Awards. Sur le titre « Tenir », on doit les chœurs de gospel au Révérend Bazil Meade, fondateur du London Community Gospel Choir (Blur, James Brown, Depeche Mode, etc.).