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French Tobacco
Musique
La Cigale (Paris)
12 mai 2016
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La Cigale (Paris)
12 mai 2016
"Hey mate, you like French Tobacco !?" Devant le pub improbable, dans la nuit froide, le concert tout juste terminé, le van rouge déjà rempli et la guitare couchée dans son étui, un vieil écossais apostrophe l’artiste. Nous sommes en 2011 et c'est là, à l'écart de Glasgow, dans les volutes d'une cigarette d'après concert, à l'abri des collines écossaises, que le jeune homme décide de son nom de scène: French Tobacco.
French Tobacco n'avait pas de plan B. Après le lycée et le premier groupe de rock (monté "pour draguer les filles"), le bac en poche, il est parti. En solo. Direction la musique, la vraie. Compositeur acharné et autodidacte, c'est en Angleterre qu'il décide d'apprendre le métier sur le terrain. De pub en pub, au volant de son van rouge et accompagné de son pote Bob, French Tobacco négocie le souper et le coucher en échange de quelques chansons, décroche un contrat ici et là, affute son outil, construit un dialogue folk-rock avec sa guitare, et laisse avec plaisir la poussière s'accumuler sous ses bottes.
Au fond de sa voix roulent quelques flammèches issues des volcans mal éteints de Finlande. Ou d'une steppe de Sibérie. Allez savoir. L'homme est à lui seul un joli puzzle génétique, cumulant des origines suédoises, finlandaises, russes et anglo-saxonnes. Il dit être aussi inspiré par le regard de Clint Eastwood ou la poésie de Jeff Buckley que par l'humour d'un acteur comme Neil Patrick Harris. De ses parents, amateurs d'art et grands voyageurs, il a hérité d'un goût pour les grands horizons. Ses chansons s'en ressentent, la route n'est jamais loin.
Son éclectisme - ainsi que quelques packs de bière et un ami bien intentionné - l'amènent à faire un passage remarqué par une émission de télé-réalité musicale française. Endurance, résistance au stress, compréhension des ficelles du milieu, l'expérience est riche, mais suffisamment brève pour lui permettre de reprendre, quelques mois plus tard, sa recherche personnelle. Il entreprend des études en Angleterre, obtenant une Licence ès Sciences en Business de la Musique. Mais de retour à Paris, c'est en parcourant les petites annonces sur internet que French Tobacco va rencontrer sa plus fidèle compagne, celle qui ne va désormais plus le quitter et modifier radicalement son rapport à la scène et à la musique.
Une valise.
Habilement customisée en grosse caisse/tambourin, cette valise d'occasion, qui n'imaginait sûrement pas finir sa vie sur scène, devient emblématique et lui offre la liberté qu'il cherchait. Désormais, French Tobacco, c'est un homme, une guitare et une valise. Il enchaine les compositions, sort un EP sur internet, est repéré par Gérard Drouot Productions, et accumule les première parties parisiennes depuis le printemps 2014: Du Grand Rex au Divan du Monde, de la Boule Noire à l'Alhambra, French Tobacco est accueilli en première partie de Jeff Beck, Cascadeur, Nikki Yanofsky, Mina Tindle... Le label Play On (Raphael, Zaz) a un coup de cœur pour lui et lui fait signer son premier album. En 2014, "Cry" est le premier single de French Tobacco et son "suitcase folk-rock", comme il aime à le définir lui-même. Et quand on lui demande ce que contient vraiment sa valise, son œil se fait velours: "A part mon matériel? Deux ou trois caleçons propres. Au cas où".
La vieille Samsonite n'a pas fini d'en voir, du pays.
French Tobacco n'avait pas de plan B. Après le lycée et le premier groupe de rock (monté "pour draguer les filles"), le bac en poche, il est parti. En solo. Direction la musique, la vraie. Compositeur acharné et autodidacte, c'est en Angleterre qu'il décide d'apprendre le métier sur le terrain. De pub en pub, au volant de son van rouge et accompagné de son pote Bob, French Tobacco négocie le souper et le coucher en échange de quelques chansons, décroche un contrat ici et là, affute son outil, construit un dialogue folk-rock avec sa guitare, et laisse avec plaisir la poussière s'accumuler sous ses bottes.
Au fond de sa voix roulent quelques flammèches issues des volcans mal éteints de Finlande. Ou d'une steppe de Sibérie. Allez savoir. L'homme est à lui seul un joli puzzle génétique, cumulant des origines suédoises, finlandaises, russes et anglo-saxonnes. Il dit être aussi inspiré par le regard de Clint Eastwood ou la poésie de Jeff Buckley que par l'humour d'un acteur comme Neil Patrick Harris. De ses parents, amateurs d'art et grands voyageurs, il a hérité d'un goût pour les grands horizons. Ses chansons s'en ressentent, la route n'est jamais loin.
Son éclectisme - ainsi que quelques packs de bière et un ami bien intentionné - l'amènent à faire un passage remarqué par une émission de télé-réalité musicale française. Endurance, résistance au stress, compréhension des ficelles du milieu, l'expérience est riche, mais suffisamment brève pour lui permettre de reprendre, quelques mois plus tard, sa recherche personnelle. Il entreprend des études en Angleterre, obtenant une Licence ès Sciences en Business de la Musique. Mais de retour à Paris, c'est en parcourant les petites annonces sur internet que French Tobacco va rencontrer sa plus fidèle compagne, celle qui ne va désormais plus le quitter et modifier radicalement son rapport à la scène et à la musique.
Une valise.
Habilement customisée en grosse caisse/tambourin, cette valise d'occasion, qui n'imaginait sûrement pas finir sa vie sur scène, devient emblématique et lui offre la liberté qu'il cherchait. Désormais, French Tobacco, c'est un homme, une guitare et une valise. Il enchaine les compositions, sort un EP sur internet, est repéré par Gérard Drouot Productions, et accumule les première parties parisiennes depuis le printemps 2014: Du Grand Rex au Divan du Monde, de la Boule Noire à l'Alhambra, French Tobacco est accueilli en première partie de Jeff Beck, Cascadeur, Nikki Yanofsky, Mina Tindle... Le label Play On (Raphael, Zaz) a un coup de cœur pour lui et lui fait signer son premier album. En 2014, "Cry" est le premier single de French Tobacco et son "suitcase folk-rock", comme il aime à le définir lui-même. Et quand on lui demande ce que contient vraiment sa valise, son œil se fait velours: "A part mon matériel? Deux ou trois caleçons propres. Au cas où".
La vieille Samsonite n'a pas fini d'en voir, du pays.
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